Cristian Vogel en interview"I'm Composing All The Way Down From The Cells."

Diffuseur
Le Drone

Date
Juin 2015

Durée
7′

Réalisation
Olivier Lamm

Résumé
Dans la grande histoire de la techno européenne sur laquelle planchent collectivement les journalistes spécialisés du monde entier depuis une dizaine d’années, un nom ne revient pas aussi souvent qu’il le devrait: Cristian Vogel. Pourtant aussi essentiel aux yeux de la collectivité de ses fans qu’Autechre, Aphex Twin, Atom Heart ou Basic Channel, cet Anglais au patronyme teuton mais dont le prénom souvent orthographié de travers révèle qu’il est né à Santiago du Chili a traversé les deux dernières décennies à mi-chemin de la semi-obscurité et de la lumière blafarde du semi-succès, et continue à défier, 22 ans après la sortie de son premier maxi sur le Magnetic North de Dave Clarke, jusqu’aux critiques techno contemporains pourtant habitués à se fader les sorties toujours plus compliquées de L.I.E.S., Opal Tapes ou PAN. Il ne fait pourtant pas un pli que Vogel est un artiste absolument majeur, d’autant plus essentiel à découvrir ou redécouvrir qu’il n’a jamais sorti, en deux décennies, un disque moyen, abscons ou inutile.

Résumons donc pour y voir plus clair dans notre sentence: Cristian Vogel, au mitan des années 90, était un DJ, artiste et label-manager très réputé dans le milieu techno. Tout le monde connaissait son nom, il était célèbre pour être le premier Britannique à avoir joué derrière les platines du Tresor (qui était alors La Mecque de la techno berlinoise) et dirigeait main dans la main avec son mentor Si Begg Mosquito / Erutufon, label/collectif basé à Brighton qui passait à juste titre pour figurer parmi les plus audacieux de l’underground d’alors.